Any CostpartisaN de prima vierde Bits : 200
DC : Lady Grace
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Any Cost35 ans - 16 Juin 1868 / Rising Sun Protectorate / LicornePhysiqueUne personne aussi grande ne peut que montrer une apparence qui inspire la grandeur. Très droite sur ses longues jambes, Any se tient droite, le menton haut, le visage sérieux et les traits sévères. Ses yeux ambre entourés de cils longs, fins, regardent ce qui se trouve en-dessous, jetant des éclairs au premier importun. Son pelage bleu lagon, toujours impeccablement lustré par des bains aromatisés de diverses essences parfumées et autres sels, lui offre un tint jeune et énergique. Ses narines semblent toujours prêtes à cracher de la fumée à force de voir son minois renfrogné, les yeux toujours plissés. Elle paraît aux aguets, les oreilles toujours dressées. Et sa crinière d’un bleu abyssale aux pointes noires, coiffée par mèches entourant sa corne et cachant son front. Sa tête est ornée d’un chignon se terminant en pointe dressées au milieu desquelles tombe une longue queue de cheval atteignant son épaule gauche. Quand à sa queue, soyeuse à souhait, elle reste simple, lisse, séparée en deux par une épaisse touffe couleur de jais.
Malgré les apparences, elle n’aime pas beaucoup se maquiller. D’ailleurs, elle ne le fait qu’à de rares occasions. Elle utilise surtout du fond de teint pour mettre en valeur ses pommettes fines. Sa force et ce qui la rend menaçante est cet aspect non-simulé. Cette apparence si naturelle fait qu’on la prend vite au sérieux.
Par ailleurs, elle préfère largement sublimer son apparence par des habits distingués et quelques bijoux que par diverses matières illicites. Au sein de sa large garde-robe, son accoutrement favori demeure une robe très légèrement décolletée, tenue par un ruban rouge. Les manches se terminent au début de ses avant-bras, se coupant en deux, façon ciseaux, à partir d’un nœud papillon en velours écarlate. Tout le dos et les bras sont couleur d’orange. Plus l’on se dirige loin vers la traine, plus celle-ci s’élargie et s’épaissie de plusieurs couches tout en éclaircissant ses teintes jusqu’à un jaune doré. Le torse et l’intérieur de l’habit sont d’un jaune plus pâle. Cette robe à la fois simple et visiblement couteuse lui fait se sentir dans son élément. Ca mère lui en a fait cadeau lors d’une de ses visites. Et l’odeur qu’elle dégage lui rappel de bons souvenirs.SurnomLa Sans-coeur SexeJument Race des parentsLicornes SexualitéHétérosexuelle MétierMarquise et politicienne Lieu de résidenceBaltimare Cutie MarkLa Cutie Mark d’Any représente une partie du corps des trois animaux qui forment une chimère. Un corps de serpent, une patte de lion et des cornes de bouc. Le tout est disposé à la manière d’un symbole Adinkra (une ethnie de Côte d’Ivoire) nommée « La Fougère » qui représente l’endurance et la débrouillardise. Elle représente également les difficultés et les épreuves qu’a traversées la licorne au cours de sa vie. La chimère ainsi dépeinte, présente quelques aspects de sa personnalité. La force du lion, la ruse et la fourberie du serpent et la volonté du bouc. Étant une créature magique, elle ramène au rapport entre cette dernière et Any. En définitive, cette marque est le symbole de son endurance et de sa capacité magique.TalentLa Marquise possède, depuis l’enfance, une réserve de magie un peu plus grande que la plupart des autres licornes. Elle en pris conscience à l'âge de quatre ans, au bout de quelques leçons avec son professeur et est ainsi plus endurante quand à l’utilisation de cette dernière, ce qui lui permet de lancer plus de sorts, ou de puiser un peu plus de magie pour rendre ces derniers un peu plus puissants. En suivant un entrainement adapté, elle a déjà pu développer son potentiel magique. Et en poursuivant ses efforts, elle pourrait n’en devenir que plus forte encore. PersonnalitéL’on dit que lorsque les temps son durs, il s’agit d’être aussi dur qu’eux. Au sein de la cour du Rising Sun Protectorate, quelqu’un a choisit d’appliquer ce crédo. Dans ce milieu dangereux qu’est la politique, Any Cost a réussi à se faire une place dans le bassin des requins aux paroles aiguisées. De par son professionnalisme à toute épreuve, elle taille sa route et sa réputation en tant que marquise. Pour elle, les règles sont relativement simples ; il faut se montrer sans pitié pour obtenir ce que l’on désir, quitte à vivre en affichant un air sévère le reste de son existence. Quitte à se montrer aussi froid que le vent du Nord. Quitte à devenir ce que l’on n’aurait jamais dû être. Any a fais un choix quand elle était plus jeune ; celui du pouvoir.
Enfant, elle a apprit le savoir-vivre, les règles les plus élémentaires de la société. Son rang lui imposait un comportement exemplaire, d’autant plus qu’elle était la fille d’un grand politicien et d’une noble dame de la Haute. Les bonnes manières, la tenue, les expressions à adopter, la façon de se comporter. Tout était calculé depuis le début. Même si elle était une jeune fille pleine d’énergie et de joie de vivre entourée de parents toujours aimants. Elle était d’ores-et-déjà au milieu des bois à la merci des loups. Face aux nombreuses difficultés qu’on rencontrés ses parents dans son jeune âge, elle a développé, petit-à-petit, un terrible sentiment d’insécurité. Elle en perdait le sommeil, assaillie par de terribles cauchemars qui l’affectent encore aujourd’hui. Elle vit le cœur serré, la peur au ventre. Aujourd’hui, chaque chose, chaque être représente un danger potentiel pour sa propre sérénité. Alors elle a tout refoulé. Elle s’est purgée de tout, jusqu’à sa propre santé. Cela revenait presque à pactiser avec un démon. Et pourtant, jamais elle ne regrettera son choix. Car il a été guidé par sa colère envers ceux qui ont privé sa famille de ses libertés et de son bonheur.
En renonçant à une vie simple et heureuse, elle a décidé de se battre chaque jour pour faire face à cette terreur constante. Son esprit combatif et sa détermination en font quelqu’un de profondément passionné et toujours engagée dans ce qu’elle entreprend. Elle a été initiée à la politique très tôt et ne manque donc pas de ressources. Elle sait comment cela fonctionne. Et elle sait surtout comment elle doit fonctionner, faisant tout son possible pour ne rien laisser paraître de ce qui se trame en son fort intérieur. Son visage semble imperturbable, l’on croirait qu’elle ne ressent rien d’autre que de l’indifférence ou du mépris pour ce qui l’entour. Et c’est vrai. Any fait abstraction de tout ce qui ne peut lui servir dans l’immédiat ou sur le long terme. Cet aspect ultra pragmatique, ce côté froid et distant découlent de son professionnalisme sans faille. Elle ne voit en ses « compères » que des appuis politiques ou des ennemis jurés. Elle ne fait confiance à personne, hormis à ses parents qu’elle ne revoit plus beaucoup aujourd’hui. Et le reste du monde n’est qu’un amas de terre sur lequel vit une populace incapable de se débrouiller par elle-même. Durant tout son parcours, elle s’est composé une mentalité faite pour affronter et gagner. Capable de machiavélisme et de ruse, elle suit sa route, anéantissant les obstacles sur son chemin, peu importe la manière. Son objectif est de gravir les échelons de la hiérarchie politique et sociale afin de ne plus avoir à supporter cette peur qui lui tend le corps. Pour cette jument, la morale est l’arme des faibles.
Il va sans dire qu’avec le temps, Any en a développe un certain goût pour la suprématie. Le pouvoir est à la fois une échappatoire et une obsession.
Car, au plus profond de son esprit, derrière les apparences, elle ne rêve que d’une vie paisible et calme. Plus encore depuis un jour précis, où ca vie a changée du tout au tout. Néanmoins, cela ne fit que la rendre plus affolée encore. Ses limites ont été dépassées depuis lors. Son seuil de cruauté, de haine et d’orgueil ont atteint de nouveaux sommets. Dorénavant, elle se battra bec et ongle pour obtenir ce dont elle avait besoin. Et pour se faire, elle devra être crainte, imposer son autorité. Cette licorne n’est pas dénouée d’émotion. Mais il est risqué d’en dévoiler trop ici-bas. Any possédait un avantage dans cette affaire. Sa famille s’est toujours montrée d’une loyauté sans faille envers la couronne du Rising Sun depuis sa création il y a maintenant 54 ans. Sont arrière grand-père a d’ailleurs participé à l’organisation des autodafés de l’hiver 1849. Elle a hérité des idéaux ultra-conservateurs de son ancêtre et prône une pensée pro-licorne. Elle était prête à tout pour rester dans les bonnes grâces des plus puissants.HistoireDans un grand manoir, au cœur de Baltimare. Un père, Greed Soft, et une mère, Constant Tribute, donnèrent naissance à une jeune licorne au pelage azur. Elle porterait le nom d’Any Cost et, tout comme ses parents, elle poursuivrait leur carrière politique afin de conserver les bons termes qui existaient dans sa relation avec la royauté de leur royaume. Elle allait accomplir de grandes choses.
Narrateur: « Bon, dis comme ça, c’est sûr que ça fait vachement bateau ! La meuf aura aucune liberté, éducation stricte, mariage arrangé, carrière longue et crevante, bla bla bla- » Any: « Qui diable a osé laisser entrer un individu aussi grossier dans ma biographie ?! GARDE ! EMMENEZ-LE !! »
Narrateur: « Hey ! Doucement madame ! Faut bien se l’avouer, c’est pas très original comme début ! On se croirait dans une pièce de Samolière, sérieux. »
Any: « Et que puis-je y faire, dites-moi ? Ce sont les faits, voilà tout. Maintenant, laissez-moi poursuivre ! »
Narrateur: « Mouais, bon ok… »
Les deux parents de la petite pouliche étaient tous deux de nobles patriotes. Evoluant dans la haute société de la cité et évoluant à la cours de la reine Prima Vierde, à qui ils rendent depuis toujours une loyauté sans faille.
Narrateur: « Ouais enfin, là, y a plus que le père qui bosse. La mère s’occupe de la petite. C’est normal
Any fusille le narrateur du regard
Silence
Any: « Huhum. »
La petite Any vécu ainsi une enfance des plus calmes et ordinaires. Entourée de parents qui, malgré la rudesse de leur enseignement, ne manquaient jamais d’affection pour leur enfant. Il fallait dire que celle-ci n’en n’était pas moins des plus obéissantes. Ainsi, elle apprit, assez vite, l’étiquette et les usages dus à son rang social. Entre les leçons de dance pour acquérir la grâce d’un cygne, la maitrise et le soin des apparences extérieures, des bonnes manières, à table comme dans une conversation, tout comme-
Narrateur baille fort
Any le fixe d’un air pincé
Narrateur: « Abrège ! On a saisit, t’as appris pleins de trucs de nobliau ! »
Any le menace avec sa corne entourée de sa magie noire et or
Any: « Ouvrez la bouche encore une seule et unique fois, et je vous découds le buste des pieds à la tête. »
Narrateur acquiesce fébrilement
Any: « Bon. Où en étais-je ? »
Le plus difficile fut surtout l’apprentissage. Any était une enfant assez peu disciplinée quand il s’agissait de rester en place pour apprendre des sujets théoriques. Elle avait besoin de se dépenser. Quoi de plus normal pour une enfant, même issue de la noblesse. Ses parents la réprimandaient parfois afin de la discipliner, mais ils restaient des plus compréhensifs.
Evidemment, tout ne fut pas aussi parfait que ce que ce tableau pourrait faire croire. Les parents d’Any s’aimaient beaucoup. Cependant, étant encrés dans le monde perfide et complexe de la politique, leurs avis divergeaient beaucoup. Qu’il s’agisse de la meilleure décision à prendre par rapport à un projet de loi ou bien de la façon la plus rapide d’éliminer une poche de résistance, Greed et Constant entretenaient de virulentes disputes qu’Any a toujours eu du mal à supporter. Parce que, évidemment, ils finissaient souvent par dire des mots de travers. Le caractère de chacun faisait qu’Any passait souvent des soirées entières toute seule avec son père ou sa mère. Bien plus nombreuses que les moments passés avec les deux ensembles. Et parfois, quand ils recevaient des invités chez eux, les discutions se corsaient vite. La vie de famille était assez mouvementée.
Aussi, la seule fête qu’Any connaissait était le jour de son anniversaire. Aux yeux des adultes, toute autre célébration n’était qu’une perte de temps et d’argent. Mais cela, Any n’y prêtait pas attention. Elle était heureuse.
Narrateur: « Naaaaan !! Ca veut dire que vous fêtiez pas le Feu chaleureux ?! Waaaaaah… »
Any tente d’ignorer sa remarque et reprend
Et puis, il y eu cet épisode. Alors qu’elle n’avait que trois ans, alors qu’elles déambulaient en ville pour lui acheter de nouveaux habits, mère et fille subirent l’attaque d’un petit groupe de quatre poneys terrestres. Armés de couteaux, ils se sont emparés de la jeune Any et avaient l’intention de l’obliger à regarder sa mère se faire passer à tabac. Ces odieux criminels hurlaient, les insultaient, les traitaient de « racistes » de « privilégiés », de « monstres » et bien d’autres accusations encore. Par miracle, les cris de Constant et les pleures de sa petite ont pus alerter des gardes non loin d’ici. Les scélérats ont pu être arrêté avant que le moindre mal ne soit infligé aux filles. Il n’empêche qu’à la suite de cette expérience, Any n’osait même plus sortir dehors et pendant près d’un an, elle se débattait pour empêcher son père de quitter la maison. Elle s’en est remise depuis, mais conserve cette petite appréhension qui résonne dans ses souvenirs.
Narrateur: « Et encore ! Ca aurait pu être pire ! Imagine que les mecs auraient voulu vous v- »
Any lui envoi un coup de sabot façon One Punch Man dans les gencives et reprend
Any: « Bref… »
Malgré tout ça, Any n’est pas resté sans rien faire. A partir de ses quatre ans, il était temps pour elle d’apprendre les véritables choses (ce qui fut difficile au début, vu son côté énergique). Son précepteur, une sage licorne que sa mère avait connu quelques temps auparavant, la pris en charge. Il lui apprit bien sûr à lire, à écrire, à compter. Et puis virent les autres matières les plus classiques. La littérature, l’histoire, la géographie, etc. Mais le sujet favori d’Any a très longtemps été la magie. Il lui apprit principalement à comprendre ce qu’était cette fabuleuse énergie invisible et universelle, de quelle manière il était possible de l’étudier dans les livres. Il lui enseigna comment la comprendre et comment l’utiliser convenablement. Ce n’est qu’à partir de ses dix ans qu’elle devint une élèves sérieuse, et à douze ans qu’elle parvint à réaliser sa première téléportation. Il lui aura fallut passer par un travail acharné sur la magie en général et des heures d’affilées à s’exercer à la télékinésie et l'illumination de sa corne. C’était une période pleine de rebondissements. Elle s’était régulièrement découragée. Mais son professeur personnel et mentor ne cessait de l’encourager à continuer et il lui donna un bien très précieux : la confiance en soi. Et cette dernière aura été mise à très rude épreuve pendant presque sept années.
En effet, la vie au foyer était tendue à la maison-
Narrateur: « Mais… fu l’a défà dit, fa, nan ? »
Any l’envoie dans le décor avec la télékinésie
Une bonne partie des disputes des parents d’Any concernait la situation politique vacillante de Greed Soft. Les choses n’étaient pas au mieux pour lui. Sa crédibilité au sein de la cours, sa réputation passaient leur temps à monter et descendre. Il perdait et gagnait des alliés. Un jour sa voix était écoutée et gratifiée, le lendemain on le descendait jusque dans son propre foyer. Cette absence de stabilité avait le don de mettre Constant Tribute hors d’elle. Elle était morte d’inquiétude pour eux, pour leur place dans la hiérarchie sociale, de leur sécurité.
Et Any dans tout ceci… Recevait toute cette colère et cette crainte, à tel point qu’elle en faisait des cauchemars. Loin d’être bête, elle ne comprenait pas tout ce qui se disait entre son père et sa mère, mais saisissait l’essentiel. C’est alors qu’à treize, elle commençait à poser des questions, à s’intéresser à la profession de ses parents. Elle interrogeait ses géniteurs, son précepteur. Elle tenta de lire des livres sur le sujet, mais présentait encore quelques lacunes. Son père, remarquant son acharnement, en parla à son épouse et tous deux décidèrent qu’il était temps d’initier leur fille à leur guerre froide.
Any: « Car la politique est un univers de conflit permanent. »
C’est aussi à cette époque qu’elle a commencé à s’endurcir. Elle devint, petit-à-petit, une autre ponette. Etudiant plus ardemment encore que la magie, l’envers de la cours du Rising Sun Protectorate ainsi que la géopolitique des deux autres royaumes. Bien entendu, elle ne pu pas tout apprendre en seulement deux ans. Néanmoins, elle devint en mesure de comprendre comment tout ceci fonctionnait.
Narrateur: « Moi… fe trafail de forçonné, fa… m’étonnes… même pfas… »
Any souffle, se retourne, avance vers lui et lui écrase la tête avec ses sabots Elle revient
Et puis, peu avant l’anniversaire de ses seize ans, elle intégra dans l’Ecole de Magie de Baltimare. Là-bas, elle n’était plus qu’une travailleuse des plus acharnées. Elle ne passait presque pas de temps avec les autres élèves, ne cherchait nullement à se faire des amis et ne semblait obsédée que par la politique et les études. Elle se montrait assez distante. Parfois froide et isolée. Elle fut vite affublée d’une sale réputation. De petites rumeurs couraient à son sujet. Mais rien de bien conséquent.
Narrateur apparaît comme un fantôme
Narrateur: « T’as oublié un truc ! Cet étalon qui te collait au basks, là. Je sais plus comment il s’appel mais à un moment, ça matchait entre vous, non ? »
Any crisse des dents
Any: « Ca ne compte pas. Tous deux nous sommes perdus de vu à la fin de nos études et ne sommes pas allé plus loin qu’un simple baiser dérobé. Maintenant pourrais-tu ARRÊTER DE M’IMPORTUNER, MAUDIT ESPRIT RETARDÉ ?!!! »
Any approfondit son savoir dans beaucoup de matière qu’elle connaissait déjà. Elle pu même poursuivre son parcours d’apprentissage en politique et en économie. Elle ne se détendait que rarement et se reposait encore moins. De temps en temps, ses mauvais rêves la reprenaient, sans qu’elle ne puisse coller une quelconque raison à ce phénomène.
Enfin, après avoir obtenu son diplôme, elle entra en fonction à la cours de la reine, remplaçant ses parents qu’elle avait voulu placer en sécurité. Ce fut une lourde tâche que de les convaincre de se retirer du circuit. Non seulement Any voulait protéger ses parents de ce monde qui les avait rongé, mais elle voulait également se dégager le passage pour lui permettre d’agir avec le plus de liberté possible. A la suite d’une longue conversation, Greed se convertit et devint archiviste pour la cours. Constant, quand à elle, décida, à contre-cœur, de garder le foyer. Essayant de se distraire au mieux. Une tâche ardue.
Any: « D’ailleurs, mes parents essayent tant bien que mal de m’offrir un petit frère ou une petite sœur. Je désapprouve cette idée car cela ne ferait qu’une personne de plus à exposer aux yeux de nos ennemis. Une faiblesse à exploiter. Mais je ne peux pas les en empêcher, en particulier par rapport à ma mère. »
Ils ont finit par accepter. Mais avant de laisser sa fille dans le grand bain, au milieu des prédateurs, son pére tînt à lui servir de guide pour ses premiers pas dans le château. Il lui fit rencontrer quelques poneys susceptibles de la soutenir. Il déposa même une demande auprès de sa Majesté, la reine Prima Vierde, pour une rencontre. Elle avait alors 18 ans. Déjà tendue, impressionnée par la magnificence de l’édifice, l’instant qui la marqua le plus fut sans conteste sa visite dans la salle du trône. Any pût alors rendre hommage à sa souveraine. À cet instant, elle se sentait si faible face à la monarque. Mais lorsqu’elle s'était inclinée, son comportement avait changé. Elle était devenue froide, son regard était comme celui d’un prédateur. Et elle ne s’en était pas aperçue avant que son père ne lui en fasse la remarque en quittant les lieux. Ca avait d’ailleurs finit en dispute entre eux le soir même. Malgré tout, elle a pu se présenter à la dirigeante du royaume quelques jours avant de réellement entrer en fonction à la cours.
Any: « Je me rappel très bien de cette sensation. La reine Prima m'a effrayé autant qu'elle m'a inspiré. Je sais ce qui se dis sur elle. Je le savais depuis longtemps. Mais ce n'était pas du tout l'impression qu'elle dégageait. C'était quelque chose de plus oppressant. Et de plus beau. Le reste, je l'ai appris sur le tas. »
Une fois sa famille retirée de l’équation, la machine pouvait se lancer. De petite nouvelle, la jeune jument gravit les échelons à vitesse grand V. Elle se distingua par son discours passionné, ses réflexions pertinentes, sa manière de réfléchir.
Et son aspect implacable et sans pitié.
Elle entretenait des idéaux particulièrement extrémistes qui plaisaient à certains individus bien placés dans la hiérarchie. Elle prônait des lois punitives, un système ultra-conservateur et une justice avec plus de restriction et de châtiments sévères.
Malgré sa rigidité et son impartialité, elle devint une politicienne aguerrie, talentueuse. Oratrice remarquée par ses compères, haït et crainte par ses adversaires. Et le monde savait qu’elle s’en était fait beaucoup. Au fil des années, elle obtint, presque malgré elle, une réputation de jument sans-cœur, de personne peu recommandable et même au quotidien, elle était vue comme un monstre.
Narrateur: « En même temps, quand tu proclame la supériorité des licornes, que tu veux faire exécuter quelqu’un pour un vole à main armé sans victime et que t’as l’air de vouloir tuer tout le monde rien qu’en passant dans un couloir, tu m’étonnes qu’ont ai peur de toi ! »
Any: « Et c’est très bien comme ça. Sais-tu pourquoi ? Parce que le monde est ainsi averti qu’il vaut mieux ne pas se frotter à moi. »
Any a donc vécu beaucoup de temps à défier ses concurrents, a essuyer quelques tentatives d’assassina assez facilement réprimandée par sa garde rapprochée dont elle disposait grâce à son rang de Marquise fraichement acquis. A force, elle en développait elle-même une peur constante. La même peur qui l’avait affecté étant petite. Cette sensation de ne jamais être en sécurité. L’émotion n’a fait que croitre depuis qu’elle avait commencé à se faire remarquer dans sa profession, aux environs de vingt-six ans. Les terreurs nocturnes avaient repris de plus belle, plus féroces encore. Plus régulières aussi.
En vérité, elles ne l'avaient jamais vraiment quitté...
C’est alors qu’elle entame un chapitre bien sombre pour elle. En fouillant parmi les ouvrages de la bibliothèque royale, elle trouva d’anciens grimoires évoquant le sujet de la magie noire. A force d’efforts et de quelques nuits blanches, Any découvrit le côté sombre de la magie. Elle travailla d’arrache-sabot pour parvenir à maitriser de terribles sorts de destruction, destinés à sa propre sureté.
Seulement, elle n’en avait jamais assez. Encore aujourd’hui, elle continu d’apprendre de nouveaux sortilèges et maléfices afin de devenir plus puissante encore, cachée aux eux de tous.
Elle développa aussi un certain goût pour le pouvoir. Cela tourna à l’obsession. Elle se rapprocha au maximum des personnes les plus influentes de la cours, jusqu’à sa propre reine, à qui elle décida de prêter allégeance et exprima le vœu de rejoindre son cercle de conseillers.
Narrateur: « Et c’est là que tu vas parler de ton vrai coup ? »
Any lui lance un sort et il fuit
Effectivement, Any, bien que terriblement solitaire au quotidien, a finit par rencontrer quelqu’un lorsqu’elle eu trente-et-un ans. Un ami politique nommé True Lie, avec qui elle se lia par le mariage à des fins calculée.
Any: « Mais pas totalement dénué de sentiments. Je tiens vraiment à lui. Mais je ne qualifierais jamais cela comme étant de l’amour. Je suppose que cela viendra avec le temps. Quoiqu’il en soit, je me sens un petit peu apaisée par sa présence. Je sais qu’il ne me trahira pas. Nous nous ressemblons. Nous ne sommes pas des lâches. Cela ne nous dérange pas de nous salir les sabots. »
Any s’avance encore vers vous
Any: « Tenez-vous le pour dit. Rien ni personne ne peut m’arrêter.
Tout tournait plus ou moins rond ces dernières années. Et pourtant, tout est parti en vrille depuis ce jour.
J’étais en route pour un voyage d’affaire, à Canterlot. Le directeur de l’Ecole de Magie et moi-même avions convenu d’un rendez-vous. Mais en chemin, mon Taleteller s’est mit à briller d’une lumière sombre. C’était le signe d’une très mauvaise nouvelle. Et ce que j’y lu m’a effrayé. Une attaque sur la capitale ?
J’ai ordonné à mon cochet de faire immédiatement demi-tour et de revenir à Baltimare au triple galop. Je craignais le pire.
Je ne pu que constater le carnage laissé par les batailles. Mon mari m’a tout raconté. Le dragon, la magicienne, les rebelles, la reine…
Tout ceci s’était produit en mon absence.
Par la suite, nous avons appris ce qui était arrivé aux autres royaumes, mais il y avait plus urgent. Prima était pointée du sabot comme celle qui aurait tout déclenché. Avec bien d’autres de ses partisans, nous étions tous d’avis de lui suggérer un auto-procès afin de déclarer, soumise au jugement du peuple, qu’elle était innocente. Autant dire que la situation devenait très tendue.
Nous savions que malgré l’usage d’un sérum de vérité, le peuple se méfierait toujours. Néanmoins, je n’ai jamais douté de la victoire de notre souveraine. Et le bal qu’elle voulait organiser allait devenir une bonne occasion de raffermir nos liens, et notre capacité de surveillance sur les autres royaumes.
C’est là que le pire arriva. Notre reine était puissante et crainte. Mais elle n’a jamais eu les idées claires et la raison lui était étrangère. En déclarant la guerre à nos deux pires ennemis, nous avions engagé une situation dont nous ne ressortirions certainement pas indemne. Et malheureusement, notre armée, bien que puissante, ne pourrait tenir un assaut sur plusieurs fronts.
Et il y a la crainte d’un assaut des rebelles…
Nous étions très mal partis. Néanmoins… Cela pourrait peut-être devenir une occasion pour moi, après tout ce temps…
Je dois bien jouer mes cartes à présent. Tout dépendra de ce qu’il adviendra de notre reine. »A propos du joueurPUF : Damnyts (anciennement Dreamer Scene) DC : Lady Grace Que pensez vous du forum : Aussi bien que l'ambiance d'une boite de nuit au petit matin. Comment l'avez vous trouvé : Partenariat MLE Avez vous les droits sur l'image du personnage : Tout est fait main/ordi et par votre serviteur (rien ne vaut l'artisanat). Code de Validation : Validé par Pained Soul |