For'Other - Le Limier

Histoire

La vie de For’Other n’est pas aussi lugubre que son allure pourrait le laisser supposer : Mais ce ne fut pas facile tout les jours non plus : Avant que l’histoire de l’étalon commence, il est nécessaire d’au moins résumer celle de ses géniteurs : ou plutôt, de sa génitrice. Son savoir sur la vie de son père étant proche du néant : Native de Dodge City, celle-ci n’eut pas une vie facile. Trop faible pour la vie de travailleur que l’on espère de tout les Terrestres, surtout au  Rising Sun Protectorate, la mère de For’Other n’en n’était pas pour autant la tire-au-flanc qu’on l’accusait d’être. Si elle n’avait pas d’incroyables ambitions, et maudite d’une constitution maladive, elle n’en n’était pas moins prête à tout pour survivre. La famille ne roulant pas exactement sur l’or avec ce qu’on l’on parvenait à faire pousser dans cet enfer aride, la Matrone (comme Dagger l’appelle affectueusement) fit le choix dangereux de vivre avec de l’argent sale : Celui de la prostitution. Un choix qui paya, du moins, durant l’essentiel de sa vie, à lui épargner la misère.

La mère ne manquait pas de caractère, mais elle évitait cependant de se vanter de sa « solution »… au Rising Sun Protectorate, les dames de joies n’étaient pas vraiment « autorisées »… mais dieu qu’elles étaient demandées !  Cette solution, cependant, ne menerait à rien sur le long terme. Dodge City n’était pas une grande capitale comme Baltimare, et si ses « services » y devenait trop connu, alors elle pourrait vite finir caillassée par la populace puritaine. Elle devait donc se trouver des clients discret, ou capable de tenir leur bouche et de ne pas se vanter dans les tavernes… mais pourtant capable de faire du bouche à oreille envers les bonnes personnes. Un dilemme dangereux.

Elle n’était pas très forte, la Matrone, mais elle avait l’avantage d’être belle, et surtout, amère et maligne, bien différente de la créature suave qu’elle devenait avec ses clients : Les Terrestres avaient beau être vu comme la lie de l’échelle génétique, ça n’empêchait pas certains sang-bleu d’en lorgner beaucoup du regard. Et, avec froideur, elle mit un jour le grappin sur la poule au œuf d’or. Un pégase aurait donner plus d’ironie à cette métaphore, mais ce fut une licorne, pas un jeunot, bien sur. Mais pas non plus le plus répugnant des animal… Un homme triste d’apparence digne, au cœur lié.

Jamais elle n’a révélé à Dagger qui était son père, ni si elle l‘avait jamais aimé. Il ne sait même pas si son géniteur est en vie, tout ce qu’il en sait, c’est qu’il s’agissait d’un cornu, d’un homme marié, mais surtout, d’un être imperturbable, car quand elle tomba enceinte, la mère de Dagger n’hésita pas à se faire disparaître de la circulation : Elle avait repoussé cela le plus possible ;  Prête à affronter les conséquences de chacun de ses choix : Rejoindre son amant n’était PAS une possibilité. Quoiqu’elle ne lui ai jamais révélé quoique ce soit.
Elle à toujours sous-entendu que s’il avait su, son père n’aurait jamais laissé Dagger voir le jour. Et elle ne pris aucun risque, isolée, à peine soutenu par sa famille, qui connaissait bien sa vocation,  Ma’ traversa la longue période avant sa naissance dans la crainte, la douleur, et la solitude. Et, incapable d’y faire face, elle fit peut-être son premier véritable mauvais choix, choisissant d’alléger le poids sur ses épaules à l’aide de racines et de drogues…

Le thème est tabou entre eux, Dagger sachant bien qu’un excès de ces drogues est, d’une certaine manière, un tentative non-avouée d’avorter : Cependant, si elle ne l’avait pas voulu, elle aurait su se débarrasser de lui bien plus tôt et plus… directement.
Quoiqu’il en soit, si elle avait eu la résolution de fuir dans l’anonymat pour le garder, elle n’eut pas celle de résister à l’appel de la Mémoire des sauges pour apaiser ses douleurs…
Dagger aurait put-être mort né, mais il survécut, naissant avec dans son épaules les traces du passé de sa mère :

Il fut nommé d’un titre affectueux, bienveillant, qu’à  sa manière, il honore peut-être… For’Other… « Pour les Autres. » Son enfance, elle, fut un défi commun parmi ceux que rélèvent de manière hebdomadaires tout les terrestres du Rising Sun Protectorate : Survie, Travaille, Illustre-toi. Rejoins et tes pairs dans la gloire du soleil.

Et survivre, For’Other sut faire : d’enfant miraculé rachitique, Dagger devint un véritable monstre de la nature. Les sobriquet dont on l’affublait à cause de son cristal, et les moqueries que subissait sa mère et les menaces dont ils faisaient cibles à demi-mot firent de lui une créature retorse et revancharde. Prompt à l’agression et à la revanche : Dés ses dix-ans, il rejoint l'école militaire : frappé d’un pic de croissance et d’un caractère forgé par celui de sa mère face à ses détracteurs, Dagger s’illustra, s’imposa, et s’illustra encore. Part de l’infanterie la plus basique. Présent aux plus inutiles des conflits. Mais aussi au cœur des pires embuscades, des pires situations. A chacune desquelles il survécut, révélant un trait rare: Celui d’une force plus que physique, une rage presque irréelle. Illogique.

On ne respecte peut-être pas les Terrestres, au Rising Sun Protectorate, mais on respecte les résultats : Dagger avait du flair, il avait de la hargne, et surtout, il avait des résultats. Il devint un soldat d’élite, un vétéran, et enfin, glissa lentement dans une branche particulière de l’armée de Prima Vierde : Celle de l’Inquisition. Chargée, à chaque instant, de traquer la peste qui ronge toute les nations : celle de la Rébellion.

Participant à nombres de coup d’éclat contre les Bearers of Freedom, l’étalon grimpât les échelons, performant au cœur des traques, comme au préparation de celle-ci, formatant des plans plus retors les uns que les autres pour acculer les rebelles dans leur trou : Il en vint à devenir connu parmi les siens comme une figure de mythe plus qu’un véritable soldat : Comme d’autre avant lui, on en fit un symbole de progression par la simple force de sa pseudo-volontée. Parlant de « sa mère junkie et de ses humbles origines ». Comme s’il était né au cœur des égout et en était sorti à la seule force de son patriotisme… Ce que Dagger lui-même serait le premier à décrier.

La force est tout ce que en quoi Dagger croit, et n’en n’a jamais manqué : la force de supporter les pire traitements, la force de traverser les injustices, et surtout, la force d’abattre les murs sur sa route. Il se garde bien de parler de ses véritables valeurs. Mais s’il n’admire pas le système, il admire l’océan d’opportunités que le Rising Sun Protectorate offre à tous ceux prêts à s’en saisir : Aucun poison n’étant de trop pour l’aider dans sa quête de réussite. Dagger, Comme sa mère avant lui, n’hésita pas à faire usage de la drogue pour servir ses desseins. Pour trouver l’énergie de faire un autre pas quand la fatigue l’envahissait. Pour retrouver son calme quand la panique régnait,  et pour faire taire la douleur quand celle-ci devenait intolérable : L’étalon devint à l’image des rumeurs à son sujets. Poursuivant avec acharnement toutes les pistes, toutes les proies. C’est à ce moment là que commença vraiment l’histoire de « Dagger » surnom vulgaire de soldat devenu titre d’un vétéran accompli.  Son échine devint discernable parmi les autres lors des combats, sa voix invita la peur chez ses adversaires, et l’adrénaline chez ses alliées. Ses muscles prirent la forme qu’ils ont aujourd’hui, et, sa silhouette et son sourire, discernable à chaque exécutions de rebelles. Devint l’objet de cauchemars éveillé chez les Bearers of Freedom :

« Dagger » ne porte aucune véritable haine aux Rebelles, si ce n’est celui de défendre une idéologie à son avis naïve : Mais par contre, chez eux, son nom se trouve probablement parmi ceux à éviter, ou à retirer de la liste… Son palmarès de victime est tout simplement remarquable, le terrestre ayant conduit à l’échafaud probablement plus d’individus qu’il n’en connaît : Et causer plus d’orphelins qu’il n’en a rencontré.
Surnommé « le Limier » parmi les rebelles, il est une de ces figures qu’on veut voir éliminée à la première occasion. Pour dissuader de jeunes enfants de songer au désordre à la rébellion sous des angles héroïques, on leur contes des histoires ou le Limier les pourchasse et les traînent de leur lit à la place publique, ou règne encore l’odeur des cendres et des corps des rebelles emmenée à l’échafaud par l’immonde terrestre aux dents longues...

Dagger n’a jamais fui ce qu’il considère comme son métier et sa réputation, il lui arrive de rire avec mépris du sort qu’on réserve aux faibles et aux innocents qui se trouvent là au mauvais endroit ou avec les mauvaises personnes. Mais malgré son attitude « sans rancune » certaines images restent... Dagger a assumer le rôle de bourreau autant de fois qu’il lui à été exiger de prouver sa résolution… Dagger à vu brûler des hommes, des femmes, et des enfants.

C’est le jeu, il se dit. Alors qu’il entends encore parfois les cris. C’est la vie, songe t-il, alors qu’il avale tout rond quelques cristaux verdâtres, pour sentir ses bras s’engourdir et son esprit, enfin, s’éteindre. Dagger compense, avec la musique, avec la famille qui l’attends à Dodge City. Avec sa mère, Dagger fait vivre son coin de ville et de vie, y tirant les enfants du caniveau pour leur enseigner la même hargne qui le domine : Il ne sait pas s’il fait le bien, et honnêtement, Dagger s’en moque. Il à cessé de croire en ce genre de chose depuis longtemps : Sa vie est une pomme qui se croque, et ce ronge jusqu’au trognon.
Il s’est convaincu que les Bearers of Freedom ne sont que des vies qu’il éteint. Doté d’un certain flair, d’une agressivité innée, et d’un esprit de déduction efficace, l’étalon à était doté par le Rising Sun Protectorate l’autorité militaire et policière pour agir quand il le songe nécessaire. Ce qu’il fait avec une lugubre efficacité, toquant aux bonnes portes et massacrant sincères rebelles comme opportuniste traître sans la moindre hésitation : Appliquant une tactique de la terreur des plus efficaces sur ses cibles. Le grade de Dagger lui permet d’agir au-delà de son Royaume, souvent en concours de la présence de la loi là ou il pourchasse des rebelles : peu d’aspect du conflit lui échappe, si ce n’est le plus important, c’est-à-dire le politique. Dont il a apprit à ne pas se mêler.

Actuellement représentant haut-gradé de la Loi du Rising Sun Protectorate. L’étalon profite de la corruption sans vergogne, tirant son épingle du jeu du mieux qu’il le peut. Il vit dans une crainte discrète des pouvoirs supérieurs de son gouvernement, dont il craint parfois l’évidente folie. Mais le cœur de l’étalon reste libre et vacant, mordant la vie à pleine dents. Avec la cruauté dont seul les simples d’esprit sont capable. For’Other n’est pas le mythe du loyal limier que l’on dépeint, et sa fidélité à son empire malgré ses crimes connaît des limites, qu’il n’a simplement pas encore atteinte… mais il est bien réellement le chien dangereux que l’on décrit. Toujours prêt à mordre. Infecté depuis bien longtemps par l’incurable rage propre à ce genre de bête.